Coffret 45 Tours

€24,99

Coffret 45T 

Dalida, artiste iconique de la chanson française.
Retrouvez dans ce luxueux coffret onze 45 tours dans leur pochette originale de 1972 à 1975

Tracklist:

Parle plus bas
Il faut du temps

Mais il y a l'accordéon
Rien qu'un homme de plus

Vado Via
Je suis malade

Julien
Non ce n'est pas pour moi

Paroles, Paroles,
Pour ne pas vivre seul

Manuel
Des gens qu'on aimerait connaître

2 pochettes différentes :
Anima Mia
Ta femme

Gigi l'amoroso
Il venait d'avoir 18 ans

Et de l'amour... de l'amour
Mon petit bonhomme

Mein lieber Herr
Nous sommes tous morts à 20 ans

Fabriquant

Fabriquant, Importateur et/ou Distributeur :
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Le Parrain

En 1972, Dalida enregistre «Parle plus bas», version française du célèbre thème du film Le Parrain. Le texte de Boris Bergman transforme cette mélodie cinématographique en une confession amoureuse pleine de mystère et de retenue. Lors d’une projection privée à l’Opéra Garnier, Dalida bouleversée par la violence des images, quitte la salle avant de faire un malaise — preuve de sa sensibilité à fleur de peau.

Le morceau, qui s'écoule à plus de 300 000 exemplaires, marque un tournant : il ancre Dalida dans une forme d’interprétation plus sobre, plus intériorisée. Cette chanson renforce son image d’icône tragique et mystérieuse, au point qu’un admirateur anonyme la surnomme « Notre-Dame de la Mafia ». Une œuvre marquante dans sa transition vers des chansons à forte densité émotionnelle.

Paroles… Paroles…


En 1973, Dalida s’associe à Alain Delon pour « Paroles… Paroles… », une adaptation d’un duo italien devenu depuis mythique. Sur une idée d’Orlando, le titre oppose la voix chantée, claire et désabusée de Dalida, aux promesses d’un Delon tout en murmures. L’enregistrement, fait séparément, restitue une intimité presque cinématographique. Ce titre, numéro un en France, traverse les frontières et devient notamment un énorme succès au Japon. Ce duo n’est pas qu’un succès commercial : il ancre Dalida dans la mémoire collective, à la fois femme forte et blessée, et ajoute une nouvelle corde à son arc, entre chanson et performance théâtrale.

Mais il y a l’accordéon

Avec « Mais il y a l’accordéon », sortie en 1973 dans l’album « Julien », Dalida rend hommage à l’âme populaire des rues et des cafés français. Cette chanson évoque la simplicité, les petits bonheurs, la chaleur humaine. Elle montre une autre facette de l’artiste, plus tendre, proche des gens, loin des paillettes. C’est une chanson de cœur, presque de terroir, qui prouve que Dalida savait tout chanter — y compris la vie quotidienne.

Vado Via / Je suis malade

Le 45 tours « Vado Via / Je suis malade », sorti en 1973, passe d’un succès modéré à une œuvre culte grâce à l’interprétation bouleversante de Dalida. Si la version originale de « Je suis malade », signée Serge Lama et Alice Dona, n’avait pas séduit à sa sortie, Dalida en fait un cri d’âme, un sommet d’émotion. Serge Lama dira d’ailleurs qu’elle l’a chantée comme si la chanson avait été écrite pour elle. Ce titre devient l’un de ses emblèmes les plus puissants, et participe à installer son image de femme écorchée vive. Ce disque, aujourd’hui très recherché, marque un tournant vers des chansons viscérales et fortes en émotion, que Dalida incarnera de plus en plus.

Julien / Non ce n’est pas pour moi

Sorti en 1973, ce 45 tours dévoile une Dalida introspective et pudique. « Julien » raconte l’amour perdu, le souvenir obsédant, dans une atmosphère douce-amère. La face B, « Non ce n’est pas pour moi », explore la solitude avec une rare finesse. Ces deux titres montrent combien Dalida, loin de n’être qu’une diva flamboyante, sait aussi se faire discrète, presque fragile. Cet enregistrement, très prisé des collectionneurs, est essentiel pour comprendre la richesse émotionnelle de son interprétation dans les années 70.

Manuel / Des gens qu’on aimerait connaître

Avec « Manuel », Dalida aborde un thème délicat : l’amour perdu sur une orchestration minimaliste. Écrit par Pascal Sevran, le morceau est d’une sobriété rare. En face B, « Des gens qu’on aimerait connaître » peint le vide affectif des villes modernes. Interprétées sur la scène de l’Olympia en 1975, ces chansons marquent une phase de maturité artistique. Dalida s’éloigne du divertissement pur pour embrasser des thèmes plus graves, plus humains, confirmant son évolution vers une chanson française exigeante et introspective.

Anima Mia / Ta femme

Dalida adapte avec « Anima Mia » un succès italien romantique et nostalgique. L’arrangement signé Tony Rallo enrobe sa voix d’une douceur amère, soulignant l’intensité du texte. En face B, « Ta femme », texte au vitriol signé Sevran–Auriat–Lebrail, elle campe une amante lucide s’adressant à la « femme légitime ». Ce contraste entre passion et réalisme résume parfaitement les deux pôles de Dalida à cette époque : la femme passionnée, et la femme résignée. Ce disque reflète la richesse émotionnelle de son répertoire des années 70, entre lyrisme et vérité crue.

Gigi l’amoroso / Il venait d’avoir 18 ans

Véritable diptyque, ce 45 tours sorti en 1974 illustre à merveille la diversité artistique de Dalida. « Gigi l’amoroso », fresque chantée aux accents italiens, devient un tube international, ovationné de l’Europe au Canada. À l’opposé, « Il venait d’avoir 18 ans » raconte avec pudeur un amour interdit, avec une rare élégance. Ce contraste fort témoigne de la capacité de Dalida à jongler entre interprétation et émotion pure. Ce disque reste l’un des sommets de sa carrière, tant par son succès que par la profondeur des thèmes abordés.

Et de l’amour… de l’amour / Mon petit bonhomme

Sorti en 1975, ce 45 tours témoigne de la liberté artistique de Dalida. En duo avec Richard Chanfray (alias Saint Germain), son compagnon, « Et de l’amour… de l’amour » prend des allures de scène de théâtre feutrée, presque surréaliste. Ce choix audacieux illustre l’envie de Dalida d’explorer d’autres formes d’expression, plus modernes, plus intimes. La face B, « Mon petit bonhomme », évoque avec tendresse la fragilité humaine. Peu connu du grand public, ce disque est pourtant essentiel : il marque l’entrée de Dalida dans une période de profonde introspection artistique, loin des conventions.

Mein lieber Herr / Nous sommes tous morts à vingt ans

Avec « Mein lieber Herr », Dalida plonge en 1975 dans un registre inhabituel : la chanson historique. En mêlant français et allemand, elle incarne une femme marquée par la guerre, sur une musique sobre et évocatrice. La face B, « Nous sommes tous morts à vingt ans », accentue cette gravité avec un ton désabusé. Ces deux chansons, peu diffusées mais profondément marquantes, prouvent que Dalida, à ce stade de sa carrière, choisit ses titres non pour plaire, mais pour déclamer un message. Elle affirme ici sa stature d’artiste complète, capable de porter des récits forts et universels.

Ta femme

Initialement en face B de « Anima Mia », « Ta femme » mérite d’être citée à part entière tant elle marque un virage réaliste dans le répertoire de Dalida. La chanson dresse le portrait d’une femme lucide et résignée, exprimant son amour clandestin sans fioritures. C’est un texte fort, presque dérangeant, où chaque mot pèse. Ce type de chanson ancre Dalida dans une tradition de réalisme à la française, qu’elle porte avec une élégance brute. Ce morceau annonce, à sa façon, la tournure plus introspective que prendra sa carrière dans les années suivantes. Le 45T est sorti sous deux pochettes différentes présentes dans ce coffret